L'histoire du Luxembourg est principalement dominée par des souverainetés étrangères. En 1354, le comté de Luxembourg devient duché, et gagne ainsi en prestige.

En 1437, la dynastie des Comtes de Luxembourg s'éteint et le flambeau passe aux Habsbourg d'Espagne. En 1443, l'acquisition du Luxembourg par Philippe le Bon de Bourgogne sera déterminante pour son destin: intégré à l'Etat bourguignon, puis aux Pays-Bas, le Luxembourg sera un intermédiaire entre le royaume de France et l'empire allemand. La mort du fils de Philippe le Bon, Charles le Téméraire, met fin au règne bourguignon, et les pricipautés du Nord passent aux Habsbourg d'Autriche en 1715: elles forment une confédération appelée les Pays-Bas, auxquels le Luxembourg appartiendra jusqu'en 1839.

En 1815, on assiste à une création du Luxembourg qui se détache entièrement de son existence antérieure. L'acte de Vienne de 1815 crée en effet un Etat dont les principaux fondements reposent sur des considérations militaires, diplomatiques et juridiques. Deux souverainetés distinctes sont crées par cet acte: le royaume des Pays-Bas et le Luxembourg en tant qu'Etat indépendant de la Confédération germanique. Théoriquement, le Congrès de Vienne a fait du Luxembourg un Etat indépendant, mais Guillaume Ier le rattache à son royaume. Le Luxembourg devient ainsi en fait la dix-huitième province des Pays-Bas.

La période subséquente est caractérisée par l'indépendance graduelle et la naissance d'une identité plus forte du Luxembourg. La révolution belge de 1830 entama une période de trouble qui s'est achevée en 1839 par le traité de Londres. Ce traité a confirmé le statut d'indépendance du Luxembourg, conféré par le Congrès de Vienne, tout en réglant la situation entre la Belgique et les Pays-Bas. C'est à ce moment que le territoire prend sa forme actuelle.

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